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Vite ! Rôles à jouer sans souffleur ni scénario
7 novembre 2013

Je n’aime pas la politique

J’aimerai vous donner mon sentiment de comparaison entre la politique et le monde de l’entreprise.

Le monde politique ou ses responsables ont un objectif identique au monde de l’entreprise:  motiver, convaincre pour gagner la confiance de ses électeurs (de ses clients pour l’entreprise). Et chacun ont des arguments similaires: sérieux de l’offre, crédibilité, offre la meilleure, etc. Les deux secteurs doivent se remettre en questions et rebondir sur leur difficultés: propositions en deçà du marché pour l’entreprise ou élections perdues pour la politique.

Il n’y a pas plus de politiciens incompétents que de managers incompétents dans les entreprises. Mais ce qui change, est que la sanction tombera toujours plus vite dans l’entreprise. En effet, un mauvais manager, si il ne perd la confiance de sa société, devra gérer ses conflits internes avec ses équipes ou les reproches de ses clients. Combien de fois ai-je entendu un client dire « OK pour bosser avec votre entreprise mais pas avec ce chef de projet, je ne veux plus le voir ». Par contre en politique, sauf si vous êtes aux responsabilités (et donc élus mais cela ne représente qu’une minorité), vous ne craignez aucune sanction. Je m’explique. Comment devient-on responsable de parti ? Souvent de 2 façons: sa prestance et son implication. Savoir parler, déclamer, être tribun aide à remporter l’aval de ses collègues. Et ne s’en cachons pas, le temps personnel consacré à la politique aide aussi à « porter » les responsabilités. Sauf que, hormis ses clients internes (ses collègues de partis), vous ne dépendez de personne ! Donc, pas de sanctions possible pour incompétences. Et c’est bien là le fond du problème. Je ne le cache pas, je suis responsable d'un parti, comme d'autres, mais par mes initiatives, mon implication ou ma capacité à rassembler. Que je sois compétent ou pas n'a pas été un critere au départ. Pour moi comme pour d'autres.

Je n’aime pas la politique. Ou une certaine forme de politique. Mais elle est nécessaire. Dans le milieu de l’entreprise, vous pouvez créer votre société, la modeler à ce que vous voulez même si le marché vous imposera un standard. Mais les entreprises qui font rêver les jeunes d’aujourd’hui (Google, Apple, etc.) ont créées un standard. Elle ont réussi à imposer un modèle. Ce que ne sait pas faire la politique.

Vous n’aimez pas la politique. Où celle que trop de personnes font. Cette nécessité de s’imposer à la vue de tous pour exister est détestable mais c'est une figure imposée. La lutte d’égos des politiciens justifie souvent la phrase de Voltaire « Mon Dieu, gardez moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ».

Nous n’aimons pas la politique. Alors changeons là car en prolongement de l’action associative ou citoyenne, la politique est nécessaire. Si chaque militant associatif ou citoyen, si chaque président d’association, chaque militant associatif se lançaient en politique, cette vague de savoir-faire pourrait faire bouger les choses. J’espère que sur Vitrolles, ceux qui ont su porter l’intérêt commun associatif s’impliqueront à enrichir les partis classiques. Nous allons clairement vers une désaffection des partis après la désaffection des politiques au vu des taux de participations. Donc, appelons à une mobilisation de toutes les bonnes volontés pour s’impliquer en politique.

Pour la faire changer. Et commencer à l’aimer.

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